L’Arabie saoudite occupe le plus haut rang mondial en termes de dépendance de sa population à la technologie et à l’internet. Elle est la première au monde en termes d’utilisation de Twitter et de Youtube. Aujourd’hui, plus de 67 % de sa population âgée de plus de 16 ans possède un smartphone, et la plupart d’entre eux ont des comptes actifs sur les plateformes de médias sociaux et les applications de tchat. Le phénomène de la communication dans sa définition moderne est devenu plus clair que le soleil. Où que l’on regarde, dans les centres commerciaux, dans les restaurants, dans les voitures, on voit des visages fixés sur de petits écrans. Des doigts qui pianotent et naviguent, des bouches qui parlent et sourient, un appareil qui fait désormais partie intégrante de la vie des Saoudiens. Les applications populaires ajoutent de la dépendance à la dépendance, de WhatsApp et Facebook à Skype et Snapchat. Toutes sont divertissantes, amusantes et faciles à utiliser, et toutes permettent désormais les appels vocaux sur Internet. Parmi les utilisateurs, ceux qui souhaitent se marier. Les hommes et les femmes échangent leurs numéros au supermarché, au restaurant, dans les centres commerciaux, mettent en marche le Bluetooth pour détecter les hommes ou les femmes intéressés dans la rue Tahlia… et bien d’autres scénarios, indiquant le besoin désespéré des jeunes hommes de moyens de rencontre en vue du mariage. C’est un aspect de la technologie qui remet en question nos coutumes et nos traditions. Mais il fait désormais partie de notre réalité. Le gros problème de ces conversations est qu’elles se terminent parfois par un harcèlement impossible à endiguer. Un admirateur se précipite dans le tchat et parle beaucoup, envoie forcement des photos ou des messages vocaux, utilise peut-être de mauvais mots. Cela cause des désagréments et des perturbations à l’autre partie. Comment signaler de tels problèmes ? Suffit-il de bloquer leur numéro ? Ne peuvent-ils pas appeler d’un autre numéro ? Ou utiliser de faux comptes sur Facebook ou Snapchat pour poursuivre le harcèlement ? Il n’est pas surprenant que les applications sociales importées ne parviennent pas à préserver nos valeurs et nos traditions. En fin de compte, il s’agit d’applications occidentales, conçues principalement pour l’Occident, et qui ne font pas concurrence aux applications conçues dans le Royaume, spécifiquement pour les jeunes du Royaume. Des applications qui respectent la vie privée et limitent le tchat dans le cadre d’une connaissance sérieuse avec pour objectif le mariage légitime déclaré.
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